2554/12/26

Euro 2012 - Rooney va savoir

Euro 2012 - Rooney va savoir
L'UEFA examinera jeudi l'appel de Wayne Rooney. L'Angleterre croise les doigts pour que l'instance européenne allège la sanction de l'attaquant mancunien, suspendu lors des trois premiers matches de l'Euro.

Six mois avant le coup d'envoi officiel, l'Angleterre jouera une partie de son Euro 2012 jeudi à Nyon, au siège de l'UEFA. L'instance européenne examinera en appel le cas de Wayne Rooney. L'attaquant de Manchester United a été suspendu trois matches pour avoir donné un coup de pied au mollet du Monténégrin Miodrag Dzudovic, lors du dernier match de qualification le 7 octobre, à Podgorica (2-2).
Si la sentence était maintenue, Rooney manquerait toute la première phase de l'Euro, c'est-à-dire les matches contre la France le 11 juin, la Suède le 15 juin et l'Ukraine le 19 juin, tous prévus en Ukraine. Le Red Devil ne ferait son retour que pour un éventuel quart de finale, à condition évidemment d'avoir été sélectionné. Car Fabio Capello, qui sera présent à Nyon pour participer à la défense, attend de connaître la longueur de la suspension pour se décider.
La Fédération anglaise (FA) a fait appel et engagé un cabinet d'avocats pour tenter d'obtenir un allègement de la peine de son joueur-phare, qui devait se rendre directement au siège de l'UEFA après le match de Ligue des champions entre Bâle et Manchester United, mercredi soir en Suisse. Le camp anglais aura quelques arguments à faire valoir, en particulier les regrets immédiatement exprimés par Rooney, qui a reconnu s'être mal comporté, et le caractère relativement inoffensif du coup de pied. La "victime", Miodrag Dzudovic, a lui-même écrit à l'UEFA pour demander la clémence.
Déjà cinq rouges
Mais le génial rouquin a aussi un lourd passé de "bad boy" qui pourrait jouer contre lui. Au Mondial 2006, en quart de finale contre le Portugal, il avait déjà été exclu pour avoir marché sur Ricardo Carvalho puis bousculé Cristiano Ronaldo, avec lequel il jouait à l'époque à Manchester United. En club, Rooney a déjà reçu trois cartons rouges, ce qui est déjà beaucoup à 26 ans, pour un attaquant, d'autant que d'autres écarts de comportement n'ont été sanctionnés qu'après coup, comme la bordée de jurons proférées devant la caméra qui lui avait valu une suspension de deux matches l'an passé.
Dans tous les cas, il semble fort improbable que la star soit purement et simplement blanchie ou que sa sanction soit entièrement couverte par un sursis. Conséquence : l'Angleterre devra, selon toute vraisemblance, se passer de lui pour son match le plus difficile, face à la France. L'absence de Rooney sera un coup dur pour l'équipe aux Trois Lions, qui ne compte pas d'autre star d'envergure mondiale. L'attaquant des Red Devils a marqué 28 buts en 73 sélections et exerce une énorme influence sur le jeu offensif anglais.
Fabio Capello a commencé à se préparer au pire en se passant volontairement de son meilleur joueur pour les deux matches amicaux disputés le mois dernier, à Wembley, contre l'Espagne et la Suède. Deux rencontres remportées 1-0 par l'Angleterre.

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2554/11/11

Qualifiée pour l’Euro 2012, l’équipe de France de Laurent Blanc va s’ouvrir un peu plus au jeu qu’à l’enjeu

Qualifiée pour l’Euro 2012, l’équipe de France de Laurent Blanc va s’ouvrir un peu plus au jeu qu’à l’enjeu. Mais ce premier match amical face aux Américains n’est pas qu’un laboratoire.


La période est moins agréable, il fait plus froid et plus sombre, mais le football ne calque pas son moral sur la météo. En octobre, l’été indien ne voulait pas finir, mais l’équipe de France avait failli connaître une désillusion lors de son dernier match de qualification à l’Euro 2012 face à la Bosnie (1-1).
Un mois après, les Bleus auraient pu se retrouver ce soir en barrages, ils sont donc soulagés de jouer deux matches amicaux à la place. C’est un gain de temps pour demain, pour Laurent Blanc surtout, qui ne fait plus face aux mêmes obligations.
A un peu moins de sept mois de l’Euro 2012, neuvième phase finale européenne et mondiale consécutive pour l’équipe de France, la période de construction n’est pas terminée, mais on évoque davantage les finitions désormais que le gros œuvre.
Les Etats-Unis ce soir, la Belgique mardi, offriront donc à l’équipe de France, leur carrure de sparing partner à des Bleus qui devront faire comme s’ils n’avaient pas championnat dans une semaine avec leurs clubs et Ligue des Champions dans dix jours…
C’est toujours le problème évidemment de ces dates FIFA, posées dans un calendrier déjà chargé, mais en même temps, il faut bien faire vivre les sélections.
Après 15 matches sans défaite, l’équipe de France n’a toujours pas levé tous ses mystères. Elle n’est ni trop expérimentée ni vraiment expérimentale. La plupart des « Mondialistes d’Afrique du Sud » est revenue, à l’exception notable de Gallas, Squillaci, Planus, Diaby (blessé), Toulalan, Anelka, Govou, Henry et Gignac, et l’après-Domenech n’a pas été aussi bouleversant qu’attendu.
Les Bleus ont juste avancé assez dans leurs travaux pour relever le challenge de la qualification à l’Euro, mais le jeu n’a pas toujours été à la hauteur des espérances. Des jeunes ont été appelés à bousculer la hiérarchie, Sakho, M’vila, Cabaye, Martin, Debuchy, Rémy, Gameiro, et maintenant Giroud et Gonalons, mais dans une équipe où les intouchables se comptent trois, le gardien (Lloris), un défenseur (Abidal) et l’avant-centre (Benzema), tout reste à faire.
Voilà pourquoi le France — Etats-Unis de ce soir s’apparente à un état des lieux plus qu’à un laboratoire.
Ce match, qui donnera l’occasion à Laurent Blanc de mixer parmi les valeurs sûres et les nouveaux prometteurs, pour composer son équipe et programmer ses remplacements en cours de jeu, peut marquer le début d’une nouvelle dynamique.
En attendant l’Euro, c’est donc l’Amérique qui s’annonce et c’est suffisamment rare pour que l’on en goûte toute la saveur. Les Bleus n’ont en effet affronté (et battu) que deux fois les Etats-Unis, en mai et en octobre 1979. Les recevoir en ce 11 novembre à Paris est une autre curiosité de l’histoire, avec un petit h cette fois

2554/10/09

Qualification Euro 2012 - C'est leur histoire

Qualif. Euro 2012 - C'est leur histoire

On craignait un mauvais remake de l'automne 1993 avec un chapitre final au goût de France - Bulgarie. Finalement, les Bleus de Laurent Blanc ont pris leur destin en mains. Victorieuse de l'Albanie (3-0), l'équipe de France fonce vers la Bosnie en ayant fait le plein de confiance. Et sans peur.

Un fantôme s'en est allé. Vendredi soir, les joueurs de l'équipe de France l'ont chassé à grands coups de pied. Vainqueurs de l'Albanie sur le score de 3-0, les Bleus se sont assurés, au pire, une place de barragiste au mois de novembre. Il n'y aura donc pas de drame mardi soir. Personne ne sera accusé d'avoir commis un crime contre l'équipe après la Bosnie qui, faut-il le rappeler, doit s'imposer au Stade de France pour déloger la France et l'empêcher de se qualifier directement pour le Championnat d'Europe des Nations. La référence à 1993* n'a plus lieu d'être être, même si, comme contre la Bulgarie de Balakov, Stoichkov et Kostadinov, un point est nécessaire pour rallier la Pologne et l'Ukraine.
C'est donc une "finale avec filet" que l'équipe de France s'apprête à disputer mardi au Stade de France. Pas la peine de s'en faire une montagne. De pression, il sera question. Mais celle-ci sera positive et non négative, au grand bonheur de Laurent Blanc qui avait bien appuyé sur la différence entre les deux notions au moment de dévoiler sa liste. Face aux Bosniens, les Bleus ne vont pas jouer pour éviter l'élimination. Mais pour aller chercher la qualification. Une nuance sémantique qui change tout. Peu concernés par la mésaventure de leurs aînés de 1993 la semaine dernière, les joueurs de Laurent Blanc le sont encore moins depuis vendredi soir. Les questions liées au passé, c'est terminé. Les Bleus écrivent leur propre histoire. Laurent Blanc ne va pas s'en plaindre, lui qui avait volontairement zappé le sujet : "Vu la cascade de pépins physiques à laquelle on a dû faire face, on avait autre chose à faire, se justifiait-il jeudi. Et puis, à part moi, certains membres du staff et vous, les joueurs n'ont pas en mémoire ce qui s'est passé. C'est une autre génération. Ce n'est pas plus mal."
"A dix derrière, on entendrait des choses pas très jolies..."
Confiants à l'orée du sprint final, les Bleus ne sont pas insouciants pour autant. "On ne se met pas plus de pression que ça", précise Loïc Rémy. De son côté, Adil Rami symbolise parfaitement l'état d'esprit des Bleus avant une lutte finale qui a perdu de sa dramaturgie après la prestation de vendredi. Mais pas de son importance. "On a passé quatorze mois ensemble et, oui, je suis pressé de jouer pour bonifier toute cette saison. On se connaît de plus en plus, on se sent de plus en plus à l'aise au Stade de France. C'est juste une chance de pouvoir se dire qu'un nul suffit", affirme le défenseur central de Valence. Maillot de foot France euro2012.
Un nul suffit, oui. Mais ce n'est pas ce que Laurent Blanc espère de ses hommes mardi. L'idée est de gagner face aux Bosniens, pas de les accrocher. Si le fond prime, le sélectionneur ne serait pas gêné que ses joueurs y mettent la forme, dans la lignée de l'Albanie : "Il n'y a pas d'autre stratégie que chercher à gagner. Peut-être en cours de match, ou en fin de match éventuellement mais je pense qu'on n'est pas capable de jouer le nul et ça ne rentre pas dans ma philosophie", a-t-il répété samedi matin à Clairefontaine. Avant d'ajouter : "Tu te vois dire 'je vais jouer à dix derrière avec un gars rapide devant pour jouer le contre' face à 80 000 personnes ? On entendrait des choses pas très jolies... et on ferait le contraire de ce que l'on souhaite faire depuis le début. Pour le dernier match, ce n'est pas la meilleure solution." Cela dit, tant qu'on ne réveille pas de fantôme...
* A deux matches de la fin des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Français avaient besoin d'une victoire face à Israël ou d'un nul face à la Bulgarie pour se qualifier. Les Bleus s'étaient inclinés face aux deux sélections (2-3 et 1-2).

2554/07/22

Premier League - Vieira trouve Arsenal trop léger

Premier League - Vieira trouve Arsenal trop léger
Pour Patrick Vieira, Arsenal ne peut ambitionner d'être champion cette saison "s'il ne durcit pas son jeu". Soulignant le manque de caractère de ses successeurs, le nouvel ambassadeur de City met un peu plus de pression sur Arsène Wenger, son ancien mentor.


Neuf saisons sous le même maillot de foot, 406 rencontres disputés pour trois championnats et quatre Cup glanés: cela donne le droit de donner son avis. Patrick Vieira ne s'en prive pas. Capitaine emblématique des légendaires "Invincibles" (champions en 2004 sans avoir perdu le moindre match), le jeune retraité n'a pas ménagé son ancienne équipe d'Arsenal, vendredi dans un entretien au Sun. "S'ils ne durcissent pas leur jeu, ils ne gagneront sans doute pas le championnat cette année", prophétise-t-il. Malgré lui (?), l'ancien taulier des Bleus (107 sélections) met un peu plus de pression sur un Arsène Wenger, très critiqué en Angleterre pour les cinq saisons sans trophée des Gunners. Une disette qui correspond d'ailleurs au départ du champion d'Europe 2000.
"Gaël n’est pas ici depuis très longtemps, mais il a déjà vu l’engagement de nos tacles. Il a été surpris parce qu’à Arsenal ils ne taclent pas assez à l’entraînement". A l'instar de James Milner, selon qui Gaël Clichy a été impressionné par l'intensité dans les contacts des entrainements de City, le champion du monde 1998 juge "trop tendre" l'équipe de son ancien mentor. "Ils sont plus rapides et techniques que lorsque j'y évoluais, mais à l'époque, nous étions plus robustes et aptes à répondre à l'engagement physique présent en Premier League," compare-t-il. Avant d'enfoncer le cou: "Avec Adams, Bould, Dixon, Keown et autre Petit, nous étions puissants et surtout nous intimidions nos adversaires. Le gros problème durant les dernières années a été la différence physique entre Arsenal et les autres équipes".
"La Premier League n'est pas la Liga"

Selon le nouvel ambassadeur de Manchester City, un des torts d'Arsenal est de vouloir s'inspirer du Barça en oubliant que la Liga et la Premier League sont deux mondes totalement différents. "Le Barça a prouvé que c’est possible, mais la Ligue espagnole est différente de l’anglaise. Et puis en Champions League, sont-ils comme le Barça ? ". Un constat qui explique les velléités de départ de joueurs phares comme Fabregas ou Nasri. "Depuis 2007, je le dis et je le répète: nous ne gagnons pas de titres mais nous jouons bien. Mais à un moment tu te rends compte que cela ne sert à rien" avait ainsi constaté amèrement  l'international espagnol au magazine espagnol Don Balon en avril dernier.
Patrick Vieira, en tant qu'autorité morale, aurait pu nuancer un constat que l'Angleterre aime partager. Au contraire, il se range implicitement au côté de son ancien partenaire en Bleus Patrice Evra, qui avait allumé la mèche en présentant les Gunners comme une "équipe d'enfants" (2009) ou un "centre de formation" (2010). "Arsenal, un grand club comme ça, ça fait cinq ans qu'ils ont rien gagné, pour moi, c'est la crise, c'est n'importe quoi. Les gens se font endormir sur le jeu d'Arsenal. Mais à l'arrivée, il y a quoi ?", déclarait assassin le latéral de Man U en décembre dernier. A l'époque Arsène Wenger avait souhaité "ignorer toute provocation", préférant ne pas répondre au défenseur Français. Comment accueillera-t-il cette fois ces critiques provenant d'un des joueurs symbole de son passage londonien ? Après Xavi et Mancini, Wenger a un nouvel adversaire s’il veut défendre l’image de son club en conférence de presse. Pas le plus attendu.

2554/07/21

Copa América - L'Uruguay tient sa finale

Copa América - L'Uruguay tient sa finale
Après trois échecs consécutifs, la Celeste a enfin franchi le cap des demi-finales en dominant le Pérou (2-0) la nuit dernière, grâce à un doublé de Luis Suarez. Dimanche, face au Venezuela ou au Paraguay, elle visera une quinzième Copa America. Ce serait un record.

Dimanche, à Buenos Aires, l'Uruguay jouera sa 22e finale de Copa America. Face au Venezuela ou au Paraguay, la bande à Diego Forlan briguera une quinzième couronne sur le continent sud-américain. Ce serait une de plus que l'Argentine, qu'elle avait battue en quarts de finale samedi dernier (1-1 a.p., 5-4 t.a.b.). Ce serait un record. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Celeste a réussi là où elle avait échoué lors des trois dernières éditions, mais aussi l'an passé, lors du Mondial: elle a franchi le cap du dernier carré. Enfin.

Elle se savait attendue face au Pérou. Elle n'a pas tremblé (2-0). Un doublé de Luis Suarez a suffi à son bonheur. L'attaquant de Liverpool a d'abord mis sa sélection sur les bons rails en marquant dans un angle fermé, après une lourde frappe de Forlan repoussée par Fernandez (53e). "Le premier but a solutionné les problèmes qu'on avait, et il est arrivé comme nous l'avions souhaité, après un tir à mi-distance", s'est félicité Oscar Tabarez, le sélectionneur uruguayen. Cinq minutes plus tard, lancé par Pereira, Suarez a tué le suspense (2-0, 58e) en signant sa troisième réalisation dans cette Copa 2011. Rejoignant, au passage, l'Argentin Kun Agüero en tête du classement des buteurs.
Forlan : "Pas favoris de la finale"
Le Pérou avait alors un genou à terre. Il a posé le deuxième lorsque Vargas, jusqu'alors le seul joueur de l'Albirroja entreprenant, a perdu ses nerfs. Coup de coude sur Coates. Carton rouge (69e). Et un boulevard pour l'Uruguay. Malgré quelques sueurs froides en fin de match, la Celeste a préservé son avantage jusqu'au bout. "On est très content d'avoir atteint l'objectif, a lâché le gardien Fernando Muslera, héroïque en fin de match. Maintenant, il nous reste à atteindre le rêve."
Le rêve, c'est de renouer avec un glorieux passé, pas si lointain. Pour la génération 2011, c'est le moment où jamais de regoûter à la victoire. Comme au bon vieux temps d'Enzo Francescoli, sacré en 1983, 1987 et 1995. La pression populaire et médiatique s'annonce hors norme. Forlan, muet depuis de la compétition, tente de la canaliser. "Attention, ce sont les journalistes qui nous mettent favoris, mais nous, nous savons très bien que nous ne serons pas favoris de la finale." L'Uruguay a connu trop de désillusions pour s'enflammer.

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Gil BAUDU / Eurosport

2554/07/10

Coupe du Monde Féminine - "On a fait sauter la banque"

09 juil 2011
Qualifiées pour les demi-finales de la Coupe du monde, les Françaises sont conscientes d'avoir réussi un fabuleux exploit. Mais les tombeuses de l'Angleterre (1-1, 4 tab à 3), qui sont aussi qualifiées pour les Jeux Olympiques, ont envie de tout, sauf de s'arrêter en si bon chemin.
L'histoire est d'ores et déjà écrite. Mais dans le livre de cette Coupe du monde, il reste encore quelques pages blanches à remplir. Et les Bleues tiennent toujours la plume, elles qui se sont qualifiées pour les demi-finales d'une compétition qui ne leur avait jamais autant souri. Samedi à Leverkusen, les Tricolores sont venues à bout d'une Angleterre qui a mené, puis résisté et enfin plié lors d'une séance de tirs au but qui a tourné en faveur des Bleues à la fin. Au moment opportun.

 Sandrine Soubeyrand, capitaine de l'équipe de France qui a joué plus de la moitié des matches de l'histoire de la sélection, n'était pas la moins heureuse, samedi. Quel chemin parcouru... "C'est génial, fantastique. Je n'ai pas vraiment de mots. Ça récompense tant d'années de travail. On est passé par tant de désillusions. C'est fantastique pour tout le foot féminin. Pour moi aussi, mais surtout pour le foot féminin", a-t-elle confié.
"Conn..., c'était contre Lyon"
Gaétane Thiney, elle, a retenu le scénario d'un match un peu fou. Mais durant lequel elle n'a jamais douté. Elle est bien la seule d'ailleurs... "Le but encaissé alors qu'on dominait ? C'était pour le suspense. Le but à la 88e ? Pour le suspense, a-t-elle fanfaronné. Aux tirs au but, j'étais sereine, parce que j'ai vécu la même chose en quart de finale de Coupe de France avec Juvisy. On avait raté le premier et on avait gagné quand même. Alors, je l'ai dit aux filles, mais elles m'ont dit: 'Conn..., c'était contre Lyon !' Et la dernière Anglaise, j'étais sûre qu'elle allait rater. C'est une arrière, elle avait des crampes, je me suis dit 'elle va faire une grosse merde'." Elle a eu raison.
Bruno Bini, lui, n'a pas fait le malin. "Avec toutes ces occasions, j'ai eu l'impression de revivre un mauvais film. Il y a deux ans à l'Euro, on avait fait du jeu, mais le jeu ne nous avait pas récompensé (ndlr : les Bleues avaient été sorties par les Pays-Bas). Je me disais, la vie est belle, mais elle ne va pas me refaire encore un coup tordu comme ça. Là, on a été récompensé." Les Bleues sont qualifiées pour les demi-finales et pour les Jeux Olympiques 2012. Mais ce n'est pas vers Londres que les filles regardent. Plutôt du côté de Moenchengladbach, où elles défieront les Brésiliennes ou les Etatsuniennes. "On n'a pas envie de s'arrêter là, mais on a laissé beaucoup de forces dans la bataille, reconnait Sandrine Soubeyrand. On a écrit une belle histoire mais on sait que la médiatisation est éphémère et furtive. Pour que ça continue, il faudra enchaîner les résultats en compétition." Encore deux, et ça ira.

2554/07/01

JUAN MANUEL MATA (ESP) Worldcup U21 2011

Parce qu'ils ont ou vont animer le mercato, de nombreux jeunes ont profité de l'Euro Espoirs pour marquer les esprits. Revue d'effectif non-exhaustive de dix joueurs qui pourraient bénéficier d'un changement de contexte cet été pour faire parler d'eux.


Club : Valence
Poste : Ailier gauche
Age : 23 ans
Présent dans les rangs de l'équipe A sacrée championne du monde, Juan Mata n'est pas vraiment un inconnu. Mais il a su confirmer son potentiel au Danemark. Valence pourrait avoir du mal à conserver son milieu offensif de poche (1m70), auteur de 10 buts et 9 passes décisives la saison dernière en 45 matches. Meilleur passeur du tournoi et auteur d'un doublé face à l'Ukraine, le prodige de 23 ans serait sur les tablettes de Barcelone. Forcément, le Real Madrid s'est donc également manifesté et aurait proposé Pedro Leon plus une somme d'argent. Totenham ferait également partie des prétendants. Mais Mata serait surtout la priorité d'Arsenal en cas de départ de Cesc Fabregas. Une offre de 20 millions d'euros serait sur le bureau de Valence.

Maillot de foot 2011-2012 ESPAGNE

2554/06/21

U-17 World Cup - Ça commence fort

U-17 World Cup - Ça commence fort

L'équipe de France des moins de 17 ans est parfaitement entrée dans sa compétition en venant à bout des Argentins (3-0), lors de son premier match du 1er tour du Mondial au Mexique. Les protégés de Patrick Gonfalone ont signé des débuts remarqués, qui demandent confirmation.


Buts: Yassine Benzia (35e et 45e) et Sébastien Haller (38e)

Les Bleuets ont parfaitement commencé cette Coupe du Monde des moins de 17 ans en écrasant l'Argentine (3-0). Dès les premières minutes, les Français ont dominé techniquement, physiquement et tactiquement la formation albiceleste. Les joueurs de Patrick Gonfalone ont joué le plus souvent en une touche de balle avec des joueurs de couloir qui ne cessent de monter. La première mi-temps a été totalement française, les occasions de buts se sont multipliées devant le but de Sequeira à l'image du raté du joueur du PSG, Abdellah Yaisien (10e). La délivrance est arrivée à la 35e lorsque Lenny Nangis insatiable tout le match sur son côté droit a mystifié son défenseur avec quelques passements de jambe avant de centrer pour le Lyonnais Yassine Benzia, qui a parfaitement ouvert son pied (1-0, 35e). Benzia a même réalisé un doublé après un magnifique passement de jambe suivi d'une frappe placée du droit (3-0, 45e). Mais le but de la soirée est pour l'Auxerrois Sébastien Haller après un enchaînement incroyable contrôle de la poitrine et reprise de volée, le portier argentin a pu admirer ce chef d'œuvre de près (2-0, 35e). 3-0 à la mi-temps, l'affaire est pliée.

En seconde période, Nangis et Yaisien ont continué de donner le tournis à la défense adverse alors que les deux buteurs ont été remplacés dans le dernier quart d'heure. Il semble loin le temps des doutes et de ce décevant Euro au mois de mai en Serbie. Les Bleuets avaient quitté la compétition en terminant troisième de leur groupe avec deux matchs nuls contre l'Angleterre (2-2) et la Serbie (1-1) et une défaite contre le Danemark (0-1). La France a séduit par son jeu rapide, sa puissance au milieu à l'image de l'inusable Souailho Meité qui n'hésite pas à porter le ballon rapidement vers l'avant avec très peu de déchets dans son jeu. Le prochain match pour les joueurs de Patrick Gonfalone aura lieu mardi soir contre le Japon (22h00), on espère celui de la confirmation.

Le onze de départ français: Lionel Mpazi Nzau (PSG) - Jordan Ikoko (PSG), Benjamin Mendy (Le Havre), Raphaël Calvet (Auxerre), Kurt Zouma (Saint-Etienne) - Adrien Tameze Aoutsa (Nancy), Souailho Meité (Auxerre), Abdallah Yasien (PSG) - Lenny Nangis (Caen), Sébastien Haller (Auxerre), Yassine Benzia (Lyon).

2554/06/19

Matches amicaux - Equipes nationales - "Ce n'est plus ZZ, c'est MM!"

Matches amicaux - Equipes nationales - "Ce n'est plus ZZ, c'est MM!"
Il n'aura fallu qu'un quart d'heure à Marvin Martin pour se faire un nom et entrer dans la cour des grands. Lundi en Ukraine (1-4), le néo-Bleu a marqué deux fois et réussi une passe décisive. Mieux qu'un certain Zinédine Zidane. Ses partenaires n'ont pas manqué de lui rappeler...

Marvin Martin ne se faisait pas d'illusion lundi soir en zone mixte. Encore plus qu'à l'accoutumée, le Sochalien savait que les bras de Morphée attendraient. D'un autre côté, Martin n'a pas besoin de s'endormir pour rêver ces derniers temps. Appelé en équipe de France pour la première fois de sa carrière il y a quelques jours, le Sochalien a réussi une entrée en scène fracassante à Donetsk. Entré en jeu à la 76e minute, le meilleur passeur de Ligue 1 a réussi un doublé et délivré une passe décisive pour Younès Kaboul. Mieux que Zinédine Zidane qui, pour sa première cape, s'était contenté d'un "simple" doublé face à la République tchèque (2-2).
Évidemment, dans les vestiaires et en zone mixte, les comparaisons avec l'ancien numéro 10 des Bleus ont fusé. "Ce n'est plus ZZ, c'est MM !", a lancé Yann M'Vila. "Yann, il ne faut pas l'écouter", a rétorqué le héros de la soirée, quelque peu gêné. "Après le match, tout le monde a crié chanté et applaudi. Le sélectionneur m'a également félicité. (...) Ils m'ont un peu parlé de Zidane. C'est très flatteur mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça." Ce serait une erreur. Car Marvin Martin y est allé au culot lundi. A la spontanéité.

"Avant le match, le sélectionneur m'a dit de jouer comme je savais le faire",
a-t-il révélé après la partie. Résultat ? "Quand je suis entré, tout le monde m'a boosté et c'est venu tout seul." Lui, le roi de la passe décisive (17 en Ligue 1 cette saison) s'est chargé de faire trembler les filets. Seul comme un grand. "Les buts, les passes, moi j'aime les deux ! Le premier but, c'est celui que je préfère.
Le joueur est face à moi. Je fais un crochet, je rentre et je prends ma chance." Simple comme un coup de fil. En parlant de coup de fil d'ailleurs, le téléphone du Sochalien n'a pas arrêté de sonner...
"Ça doit venir un peu vite"
Ancien du club doubiste, Jérémy Menez était peut-être le plus heureux de ses coéquipiers lundi soir : "On était tous très content pour lui, ça doit venir un peu vite mais il l'a mérité. Je le connais depuis très longtemps, je sais ce qu'il est capable de faire. Tout le monde l'aime bien ici. C'est quelqu'un qui ne doute pas." Franck Ribéry, lui, a pris un petit coup de jeune et verse dans la nostalgie : "Tout ça me rappelle quand je suis arrivé en équipe de France en 2006."
De son côté, Eric Abidal a essayé d'éviter toute comparaison. Mais quand même... Quand on lui demande si Martin lui fait plutôt penser à Xavi ou Iniesta, le Barcelonais se lance : "C'est un mélange des deux, il percute, il est technique, fait des bonnes passes et a une belle vision de jeu." Surpris de découvrir un tel joueur ? Pas le moins du monde. "Je l'avais déjà vu jouer avec son équipe. Il a démontré qu'il était à la hauteur. Le plus difficile est à venir. Il a commencé par un doublé. Maintenant, il est obligé de continuer." Maintenant, Laurent Blanc est obligé de le faire débuter en Pologne.
Maxime DUPUIS, envoyé spécial à Donetsk /


2554/06/16

Liga - Le Barça n'en peut plus du Real

Liga - Le Barça n'en peut plus du Real


maillot de foot BARCELONE
Le Barça a exigé du Real Madrid de ne plus "dépasser les limites" de la sportivité. Le club catalan l'a averti que, dans le cas contraire, "il serait dans l'obligation de rompre leurs relations". Les propos de Mourinho et les insinuations de dopage de Cadena Cope ont fait des dégâts.

"Barcelona, 16 de juny del 2011". Le communiqué, rédigé en catalan est tombé dans la boîte mail des journalistes du monde entier jeudi vers 15 heures.
Il a fallu peu de temps pour traduire et surtout comprendre que le Barça n'avait pas pris la plume pour rien. Avec à peine ce qu'il faut de diplomatie, et surtout une fermeté communicative, le champion d'Espagne et vainqueur de la dernière Ligue des champions s'en est pris jeudi au Real Madrid, de façon inattendue, par ce texte, et par l'intervention de son président en conférence de presse Avec un message simple : surtout, ne pas recommencer ce qu'il a fait en 2011. "Le Real Madrid et le FC Barcelone sont des institutions centenaires, avec de nombreux supporters, passionnés" mais si "les limites sont dépassées, nous serons dans l'obligation de rompre nos relations institutionnelles, ce qui nous ne souhaitons en aucune manière", a explicité le président Sandro Rosell lors d'une conférence de presse.
Après avoir tiré le bilan "de la meilleure saison sportive de l'histoire du club" avec quinze titres conquis, "ce qui fait que nos équipes sont applaudies et admirées dans le monde", il a affirmé: "le Real Madrid a dépassé les limites de la nécessaire rivalité sportive en portant des accusations contre notre club, sans aucun fondement". Ou encore : "La rivalité continuera la saison prochaine mais nous ne permettrons pas qu'elles passent les bornes de la sportivité". Le dirigeant se référait aux "nombreuses provocations", dont le Barça a fait l'objet de la part d'une partie de la presse madrilène, ainsi que du Real Madrid et de son entraîneur portugais José Mourinho.
"La démonstration de Wembley a été la réponse la plus forte"
En ligne de mire de cette colère froide, les déclarations de Mourinho ayant suivi la demi-finale retour de Ligue des champions (présumant une solidarité entre l'UEFA, les arbitres et le Barça) et un débat organisé en mars sur la radio Cadena Cope, qui avait porté des accusations de dopage contre le club catalan, s'étonnant de "la réputation douteuse" de certains médecins. Plusieurs joueurs de renom avaient, dans la foulée, subi un contrôle antidopage inopiné à la demande de l'UEFA. Selon le président, ces accusations contre des médecins et des joueurs "étaient préméditées et misérables" alors que "le club est un exemple de conduite pour des millions de personnes, en particulier des enfants".
Rien n'est spécialement venu appuyer ce climat de défiance ces derniers jours, sinon ce petit mot de Cristiano Ronaldo mardi : "Vous savez mieux que moi comment les choses se sont passées en Liga et en Ligue des champions. Nous n'allons pas en parler à nouveau car cela va provoquer un nouvel ouragan." L'ouragan aura finalement été ruminé par le Barça et recraché trois semaines après la finale de Wembley. "Comme, souvent, écrit le Barça, le football a remis tout le monde à sa place. La démonstration de Wembley a été la réponse la plus forte aux attaques reçues par le Barcelonisme.


2554/06/04

Qualif. Euro 2012 - La Biélorussie leur va si malven BIELORUSSIE-FRANCE : 1-1

Qualif. Euro 2012 - La Biélorussie leur va si malven

MailImprimerL'équipe de France a ramené un triste match nul de Biélorussie (1-1), neuf mois après une défaite au Stade de France (0-1) qui avait ouvert les qualifications pour l'Euro 2012. Les Bleus maintiennent quatre points d'avance sur les Biélorusses. Mais le contenu de leur match fut une déception énorme.
BIELORUSSIE-FRANCE : 1-1

 
Buts : Abidal (20e, c.s.c.) pour la Biélorussie et Malouda (22e) pour la France

Neuf mois après leur défaite au Stade de France (0-1), ils nous avaient promis qu'ils avaient changé. Mais les Bleus ont encore montré leur mauvais visage en ramenant un triste match nul de leurs retrouvailles avec la Biélorussie (1-1), à Minsk. En deux confrontations, ils n'auront donc pris qu'un point. L'occasion était pourtant belle de creuser l'écart en tête du groupe D. Un succès leur aurait quasiment ouvert les portes de la Pologne et de l'Ukraine, hôtes du prochain Euro 2012. Finalement, la France demeure à quatre longueurs de son adversaire du soir. La meilleure nouvelle est peut-être venue de Roumanie où les coéquipiers de Marica, auteur d'un doublé, ont maintenu la Bosnie-Herzégovine à distance en s'imposant 3-0. Sur le plan comptable, rien de catastrophique, d'autant plus que la série d'invincibilité des Français se prolonge (8 matches : 6 victoires, 2 nuls). Mais le contenu laissera plus d'un observateur sur sa faim, notamment Laurent Blanc.

La défense orpheline de Mexès
Face à la 53e nation Fifa, les Tricolores ont souffert et n'ont pas montré grand chose. Dans un mois de juin qui ne leur réussit plus (2 victoires en 11 matches depuis 2008), le sélectionneur avait pourtant pointé du doigt les écueils à éviter : risque de décompression et manque de rythme dans un effectif où certains éléments n'avaient plus goûté à la compétition depuis plusieurs semaines. Mais ses joueurs tombaient dans le panneau. Ils pourront notamment regretter leur entame de match timide, logiquement sanctionnée par le but contre son camp inscrit par le malheureux Abidal (20e). Le défenseur de Barcelone, près de trois mois après son opération d'une tumeur au foie, symbolisait malgré lui la difficulté des Bleus à entrer dans le match. Heureusement pour lui, Florent Malouda sonnait tout de suite la révolte sur un service de Benzema (22e), peut-être le joueur le plus en vue, évitant une défaite qui aurait fait désordre. Mais il n'y aura pas d'autre réaction.

L'ombre de Philippe Mexès planait également sur le Dynamo Stadium. En l'absence du futur Milanais, gravement blessé au genou gauche, la défense était sérieusement secouée et maladroite à la relance. Titularisé pour la première fois, le jeune Parisien Mamadou Sakho (21 ans) se montrait assez naturellement fébrile avant de trouver peu à peu ses marques. A ses côtés, Rami apparaissait également emprunté dans un rôle de patron de la défense qu'il ne connaît pas en sélection. La seule bonne note sera peut-être le positionnement de Franck Ribéry à gauche. Le souhait du Bavarois a finalement exhaussé, reléguant Malouda sur le côté droit où il a inscrit son 6e but en Bleu. Sans ça, Laurent Blanc aurait eu un problème de plus sur les bras. Finalement, le pire a été évité. Mais, pour la qualification, il faudra encore attendre. Le patron des Bleus aura justement deux matches amicaux, prévus lundi en Ukraine et jeudi en Pologne, pour faire des essais et éclaircir l'horizon.
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2554/05/27

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