Matches amicaux - Equipes nationales - "Ce n'est plus ZZ, c'est MM!"
Il n'aura fallu qu'un quart d'heure à Marvin Martin pour se faire un nom et entrer dans la cour des grands. Lundi en Ukraine (1-4), le néo-Bleu a marqué deux fois et réussi une passe décisive. Mieux qu'un certain Zinédine Zidane. Ses partenaires n'ont pas manqué de lui rappeler...
Marvin Martin ne se faisait pas d'illusion lundi soir en zone mixte. Encore plus qu'à l'accoutumée, le Sochalien savait que les bras de Morphée attendraient. D'un autre côté, Martin n'a pas besoin de s'endormir pour rêver ces derniers temps. Appelé en équipe de France pour la première fois de sa carrière il y a quelques jours, le Sochalien a réussi une entrée en scène fracassante à Donetsk. Entré en jeu à la 76e minute, le meilleur passeur de Ligue 1 a réussi un doublé et délivré une passe décisive pour Younès Kaboul. Mieux que Zinédine Zidane qui, pour sa première cape, s'était contenté d'un "simple" doublé face à la République tchèque (2-2).
Évidemment, dans les vestiaires et en zone mixte, les comparaisons avec l'ancien numéro 10 des Bleus ont fusé. "Ce n'est plus ZZ, c'est MM !", a lancé Yann M'Vila. "Yann, il ne faut pas l'écouter", a rétorqué le héros de la soirée, quelque peu gêné. "Après le match, tout le monde a crié chanté et applaudi. Le sélectionneur m'a également félicité. (...) Ils m'ont un peu parlé de Zidane. C'est très flatteur mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça." Ce serait une erreur. Car Marvin Martin y est allé au culot lundi. A la spontanéité.
"Avant le match, le sélectionneur m'a dit de jouer comme je savais le faire", a-t-il révélé après la partie. Résultat ? "Quand je suis entré, tout le monde m'a boosté et c'est venu tout seul." Lui, le roi de la passe décisive (17 en Ligue 1 cette saison) s'est chargé de faire trembler les filets. Seul comme un grand. "Les buts, les passes, moi j'aime les deux ! Le premier but, c'est celui que je préfère. Le joueur est face à moi. Je fais un crochet, je rentre et je prends ma chance." Simple comme un coup de fil. En parlant de coup de fil d'ailleurs, le téléphone du Sochalien n'a pas arrêté de sonner...
"Ça doit venir un peu vite"
Ancien du club doubiste, Jérémy Menez était peut-être le plus heureux de ses coéquipiers lundi soir : "On était tous très content pour lui, ça doit venir un peu vite mais il l'a mérité. Je le connais depuis très longtemps, je sais ce qu'il est capable de faire. Tout le monde l'aime bien ici. C'est quelqu'un qui ne doute pas." Franck Ribéry, lui, a pris un petit coup de jeune et verse dans la nostalgie : "Tout ça me rappelle quand je suis arrivé en équipe de France en 2006."
De son côté, Eric Abidal a essayé d'éviter toute comparaison. Mais quand même... Quand on lui demande si Martin lui fait plutôt penser à Xavi ou Iniesta, le Barcelonais se lance : "C'est un mélange des deux, il percute, il est technique, fait des bonnes passes et a une belle vision de jeu." Surpris de découvrir un tel joueur ? Pas le moins du monde. "Je l'avais déjà vu jouer avec son équipe. Il a démontré qu'il était à la hauteur. Le plus difficile est à venir. Il a commencé par un doublé. Maintenant, il est obligé de continuer." Maintenant, Laurent Blanc est obligé de le faire débuter en Pologne.
Maxime DUPUIS, envoyé spécial à Donetsk /
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