2554/07/22

Premier League - Vieira trouve Arsenal trop léger

Premier League - Vieira trouve Arsenal trop léger
Pour Patrick Vieira, Arsenal ne peut ambitionner d'être champion cette saison "s'il ne durcit pas son jeu". Soulignant le manque de caractère de ses successeurs, le nouvel ambassadeur de City met un peu plus de pression sur Arsène Wenger, son ancien mentor.


Neuf saisons sous le même maillot de foot, 406 rencontres disputés pour trois championnats et quatre Cup glanés: cela donne le droit de donner son avis. Patrick Vieira ne s'en prive pas. Capitaine emblématique des légendaires "Invincibles" (champions en 2004 sans avoir perdu le moindre match), le jeune retraité n'a pas ménagé son ancienne équipe d'Arsenal, vendredi dans un entretien au Sun. "S'ils ne durcissent pas leur jeu, ils ne gagneront sans doute pas le championnat cette année", prophétise-t-il. Malgré lui (?), l'ancien taulier des Bleus (107 sélections) met un peu plus de pression sur un Arsène Wenger, très critiqué en Angleterre pour les cinq saisons sans trophée des Gunners. Une disette qui correspond d'ailleurs au départ du champion d'Europe 2000.
"Gaël n’est pas ici depuis très longtemps, mais il a déjà vu l’engagement de nos tacles. Il a été surpris parce qu’à Arsenal ils ne taclent pas assez à l’entraînement". A l'instar de James Milner, selon qui Gaël Clichy a été impressionné par l'intensité dans les contacts des entrainements de City, le champion du monde 1998 juge "trop tendre" l'équipe de son ancien mentor. "Ils sont plus rapides et techniques que lorsque j'y évoluais, mais à l'époque, nous étions plus robustes et aptes à répondre à l'engagement physique présent en Premier League," compare-t-il. Avant d'enfoncer le cou: "Avec Adams, Bould, Dixon, Keown et autre Petit, nous étions puissants et surtout nous intimidions nos adversaires. Le gros problème durant les dernières années a été la différence physique entre Arsenal et les autres équipes".
"La Premier League n'est pas la Liga"

Selon le nouvel ambassadeur de Manchester City, un des torts d'Arsenal est de vouloir s'inspirer du Barça en oubliant que la Liga et la Premier League sont deux mondes totalement différents. "Le Barça a prouvé que c’est possible, mais la Ligue espagnole est différente de l’anglaise. Et puis en Champions League, sont-ils comme le Barça ? ". Un constat qui explique les velléités de départ de joueurs phares comme Fabregas ou Nasri. "Depuis 2007, je le dis et je le répète: nous ne gagnons pas de titres mais nous jouons bien. Mais à un moment tu te rends compte que cela ne sert à rien" avait ainsi constaté amèrement  l'international espagnol au magazine espagnol Don Balon en avril dernier.
Patrick Vieira, en tant qu'autorité morale, aurait pu nuancer un constat que l'Angleterre aime partager. Au contraire, il se range implicitement au côté de son ancien partenaire en Bleus Patrice Evra, qui avait allumé la mèche en présentant les Gunners comme une "équipe d'enfants" (2009) ou un "centre de formation" (2010). "Arsenal, un grand club comme ça, ça fait cinq ans qu'ils ont rien gagné, pour moi, c'est la crise, c'est n'importe quoi. Les gens se font endormir sur le jeu d'Arsenal. Mais à l'arrivée, il y a quoi ?", déclarait assassin le latéral de Man U en décembre dernier. A l'époque Arsène Wenger avait souhaité "ignorer toute provocation", préférant ne pas répondre au défenseur Français. Comment accueillera-t-il cette fois ces critiques provenant d'un des joueurs symbole de son passage londonien ? Après Xavi et Mancini, Wenger a un nouvel adversaire s’il veut défendre l’image de son club en conférence de presse. Pas le plus attendu.

2554/07/21

Copa América - L'Uruguay tient sa finale

Copa América - L'Uruguay tient sa finale
Après trois échecs consécutifs, la Celeste a enfin franchi le cap des demi-finales en dominant le Pérou (2-0) la nuit dernière, grâce à un doublé de Luis Suarez. Dimanche, face au Venezuela ou au Paraguay, elle visera une quinzième Copa America. Ce serait un record.

Dimanche, à Buenos Aires, l'Uruguay jouera sa 22e finale de Copa America. Face au Venezuela ou au Paraguay, la bande à Diego Forlan briguera une quinzième couronne sur le continent sud-américain. Ce serait une de plus que l'Argentine, qu'elle avait battue en quarts de finale samedi dernier (1-1 a.p., 5-4 t.a.b.). Ce serait un record. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Celeste a réussi là où elle avait échoué lors des trois dernières éditions, mais aussi l'an passé, lors du Mondial: elle a franchi le cap du dernier carré. Enfin.

Elle se savait attendue face au Pérou. Elle n'a pas tremblé (2-0). Un doublé de Luis Suarez a suffi à son bonheur. L'attaquant de Liverpool a d'abord mis sa sélection sur les bons rails en marquant dans un angle fermé, après une lourde frappe de Forlan repoussée par Fernandez (53e). "Le premier but a solutionné les problèmes qu'on avait, et il est arrivé comme nous l'avions souhaité, après un tir à mi-distance", s'est félicité Oscar Tabarez, le sélectionneur uruguayen. Cinq minutes plus tard, lancé par Pereira, Suarez a tué le suspense (2-0, 58e) en signant sa troisième réalisation dans cette Copa 2011. Rejoignant, au passage, l'Argentin Kun Agüero en tête du classement des buteurs.
Forlan : "Pas favoris de la finale"
Le Pérou avait alors un genou à terre. Il a posé le deuxième lorsque Vargas, jusqu'alors le seul joueur de l'Albirroja entreprenant, a perdu ses nerfs. Coup de coude sur Coates. Carton rouge (69e). Et un boulevard pour l'Uruguay. Malgré quelques sueurs froides en fin de match, la Celeste a préservé son avantage jusqu'au bout. "On est très content d'avoir atteint l'objectif, a lâché le gardien Fernando Muslera, héroïque en fin de match. Maintenant, il nous reste à atteindre le rêve."
Le rêve, c'est de renouer avec un glorieux passé, pas si lointain. Pour la génération 2011, c'est le moment où jamais de regoûter à la victoire. Comme au bon vieux temps d'Enzo Francescoli, sacré en 1983, 1987 et 1995. La pression populaire et médiatique s'annonce hors norme. Forlan, muet depuis de la compétition, tente de la canaliser. "Attention, ce sont les journalistes qui nous mettent favoris, mais nous, nous savons très bien que nous ne serons pas favoris de la finale." L'Uruguay a connu trop de désillusions pour s'enflammer.

maillot de foot France maglie calcio
Gil BAUDU / Eurosport

2554/07/10

Coupe du Monde Féminine - "On a fait sauter la banque"

09 juil 2011
Qualifiées pour les demi-finales de la Coupe du monde, les Françaises sont conscientes d'avoir réussi un fabuleux exploit. Mais les tombeuses de l'Angleterre (1-1, 4 tab à 3), qui sont aussi qualifiées pour les Jeux Olympiques, ont envie de tout, sauf de s'arrêter en si bon chemin.
L'histoire est d'ores et déjà écrite. Mais dans le livre de cette Coupe du monde, il reste encore quelques pages blanches à remplir. Et les Bleues tiennent toujours la plume, elles qui se sont qualifiées pour les demi-finales d'une compétition qui ne leur avait jamais autant souri. Samedi à Leverkusen, les Tricolores sont venues à bout d'une Angleterre qui a mené, puis résisté et enfin plié lors d'une séance de tirs au but qui a tourné en faveur des Bleues à la fin. Au moment opportun.

 Sandrine Soubeyrand, capitaine de l'équipe de France qui a joué plus de la moitié des matches de l'histoire de la sélection, n'était pas la moins heureuse, samedi. Quel chemin parcouru... "C'est génial, fantastique. Je n'ai pas vraiment de mots. Ça récompense tant d'années de travail. On est passé par tant de désillusions. C'est fantastique pour tout le foot féminin. Pour moi aussi, mais surtout pour le foot féminin", a-t-elle confié.
"Conn..., c'était contre Lyon"
Gaétane Thiney, elle, a retenu le scénario d'un match un peu fou. Mais durant lequel elle n'a jamais douté. Elle est bien la seule d'ailleurs... "Le but encaissé alors qu'on dominait ? C'était pour le suspense. Le but à la 88e ? Pour le suspense, a-t-elle fanfaronné. Aux tirs au but, j'étais sereine, parce que j'ai vécu la même chose en quart de finale de Coupe de France avec Juvisy. On avait raté le premier et on avait gagné quand même. Alors, je l'ai dit aux filles, mais elles m'ont dit: 'Conn..., c'était contre Lyon !' Et la dernière Anglaise, j'étais sûre qu'elle allait rater. C'est une arrière, elle avait des crampes, je me suis dit 'elle va faire une grosse merde'." Elle a eu raison.
Bruno Bini, lui, n'a pas fait le malin. "Avec toutes ces occasions, j'ai eu l'impression de revivre un mauvais film. Il y a deux ans à l'Euro, on avait fait du jeu, mais le jeu ne nous avait pas récompensé (ndlr : les Bleues avaient été sorties par les Pays-Bas). Je me disais, la vie est belle, mais elle ne va pas me refaire encore un coup tordu comme ça. Là, on a été récompensé." Les Bleues sont qualifiées pour les demi-finales et pour les Jeux Olympiques 2012. Mais ce n'est pas vers Londres que les filles regardent. Plutôt du côté de Moenchengladbach, où elles défieront les Brésiliennes ou les Etatsuniennes. "On n'a pas envie de s'arrêter là, mais on a laissé beaucoup de forces dans la bataille, reconnait Sandrine Soubeyrand. On a écrit une belle histoire mais on sait que la médiatisation est éphémère et furtive. Pour que ça continue, il faudra enchaîner les résultats en compétition." Encore deux, et ça ira.

2554/07/01

JUAN MANUEL MATA (ESP) Worldcup U21 2011

Parce qu'ils ont ou vont animer le mercato, de nombreux jeunes ont profité de l'Euro Espoirs pour marquer les esprits. Revue d'effectif non-exhaustive de dix joueurs qui pourraient bénéficier d'un changement de contexte cet été pour faire parler d'eux.


Club : Valence
Poste : Ailier gauche
Age : 23 ans
Présent dans les rangs de l'équipe A sacrée championne du monde, Juan Mata n'est pas vraiment un inconnu. Mais il a su confirmer son potentiel au Danemark. Valence pourrait avoir du mal à conserver son milieu offensif de poche (1m70), auteur de 10 buts et 9 passes décisives la saison dernière en 45 matches. Meilleur passeur du tournoi et auteur d'un doublé face à l'Ukraine, le prodige de 23 ans serait sur les tablettes de Barcelone. Forcément, le Real Madrid s'est donc également manifesté et aurait proposé Pedro Leon plus une somme d'argent. Totenham ferait également partie des prétendants. Mais Mata serait surtout la priorité d'Arsenal en cas de départ de Cesc Fabregas. Une offre de 20 millions d'euros serait sur le bureau de Valence.

Maillot de foot 2011-2012 ESPAGNE